Particules
Morphogenesis of being

Erikm - Ensemble Phoenix Basel

Particles is a mixed media work for two sets of instruments (ensembles) and electronics.
It is based on a video score inspired by a panoramic photograph taken in Camargue, in the winter of 2016.
The idea for the setup and the asymmetrical orchestral performance came to me while I was hiding in the reeds to do some birdwatching. On the water's surface, I saw the reflection of semi-submerged plants that created geometric shapes and complex movements.
The superimposition of the states of these plants split into two, between the static upper part above the water and its iridescent reflection on the surface, form an interconnected system and present a quantum state in which both are dependent on each other, in that moment.
The transposition of this quantum entanglement to two instrumental ensembles playing the same score creates timbral polarizations, "Klangfarbenmelodie."
The plants that are above the water, along with their slightly modified reflections, are transposed to both ensembles, which simultaneously interpret the shapes musically in terms of tempo, pitch and intensity, in two physically different spaces.
These two ensembles must be equal in terms of size and string section. However the piece remains open, and can therefore be performed by heterogeneous ensembles or groups. As for the audience members, they are encouraged to sit between the two ensembles.
The piece premiered on June 11, 2017 as part of a commission from the Ensemble Phoenix Basel. The first sound recording to accompany the video score was a superimposition of two performances by the same ensemble in an identical space, 24 hours apart.
Erikm 2018

At the fall of the flamingos
Balancing on one leg
The mistral blows over the salt marshes
Trapped in the ice
At the end of their paradoxical sleep

Erikm - Ensemble Phoenix Basel
Particules
Morphogenèse d'un étant

Particules est une œuvre mixte pour deux ensembles et électroniques.
Elle s’exécute d’après une partition vidéographique issue d'une photographie panoramique réalisée en Camargue, l’hiver 2016.
L'organisation et l’interprétation orchestrale asymétrique me sont apparues alors que j'étais caché dans les roseaux pour observer divers oiseaux.
A la surface de l'eau, j'aperçus le reflet de végétaux semi-submergés créant des formes géométriques et des mouvements complexes.
La superposition d’états des végétaux divisés en deux, entre la partie supérieure statique hors de l'eau et son reflet irisé à la surface, forment un système lié et présentent un état quantique dépendant l’un de l’autre, à cet instant.
La transposions de ce phénomène d’intrication à deux ensembles instrumentaux jouant la même partition, crée des polarisations timbrales, « Klangfarbenmelodie ».
Les formes végétales hors de l’eau et leurs reflets légèrement modifiés sont transposés aux deux ensembles, qui interprètent simultanément les formes en termes de temps, de hauteur et d'intensité, dans deux espaces physiquement différents.
Ces deux ensembles doivent être égaux en termes de nombre d'interprètes et de lutherie. Toutefois la pièce reste ouverte, elle peut donc être interprétée par des ensembles ou des groupes hétéroclites. Quant aux auditeurs, ils sont conviés à se placer entre les deux ensembles.
La pièce a été créée le 11 juin 2017 dans le cadre d’une commande de l’Ensemble Phoenix Basel. Le premier enregistrement sonore à accompagner la partition vidéographique fut une superposition de deux interprétations du même ensemble dans un espace identique, à 24h d’intervalle.
Erikm 2018

A la tombée des flamants
En équilibre sur une patte
Le mistral souffle au sein des salins
Pris en étau par les glaces
Au bout de leur sommeil paradoxal
Je voie sous un ciel d'acier
S’effondrer leur pigment vertical